2013. La population ne le sait pas encore, mais la face du monde va changer. La population ne le sait pas encore, mais 80 % de ceux qui peuplent la planète vont disparaître des suites d'une pandémie due au cordyceps, un champignon qui décime ses hôtes de l'intérieur et prend le contrôle du cerveau, faisant d'eux des créatures entre la vie et la mort, plus tout à fait humain, mais pourtant toujours bien debout, semblables aux zombies qu'on ne voyait jusqu'à alors qu'à la télévision et dans les jeux vidéo.  
La panique comme la maladie plongent le monde dans un chaos tel que les gouvernements du monde entier finissent par, eux aussi, tomber en morceaux.
Au cours de l'année, le gouvernement des Etats-Unis tombe à son tour et c'est l'Agence Fédérale de Réponse aux Catastrophes, plus simplement la FEDRA qui reprend les rênes du pays et instaure alors une loi martiale visant à garder les survivants en sécurité et sous contrôle au sein des quelques dizaines de zones de quarantaine du pays.

Snowbury. Là où tout a commencé. Aux frontières qui séparent les Etats-Unis du Canada, la petite région de Snowbury est celle qui a, bien malgré elle, accueilli le patient zéro. La partie ouest a été quasiment coupée du reste du pays depuis que tout l'est de la région est devenu bien trop dangereux pour que la plupart des gens osent s'y aventurer - si dangereux, en réalité, que la zone de quarantaine qui s'y trouvait a été complètement abandonné au profit de celle de Milton, située de l'autre côté du pont,  là où Snowbury est encore habitable.
Au-delà de Snowbury, à l'ouest, le néant, peut-être, sûrement, on ne sait pas, puisque personne ne va aussi loin.
Les populations qui habitent la région sont aussi singulières que le paysage, entre mers et montagnes, vie et mort. Aux quatre coins de Snowbury, des communautés se forment, uniques et ambitieuses.

Au nord, le WLF, né de la rébellion de bons nombre de civils des zones de quarantaine et de la chute subséquente de la FEDRA, règne en maître depuis qu'il est devenu le groupe le mieux armé. Ils sont nombreux, ils sont arrivistes, et ils grappillent petit à petit les zones de Snowbury qu'ils ne contrôlent pas encore.
Au sud, les SUN, protégés par d'immenses fortifications vieilles de centaines d'années, utopie improbable, portail temporel vers une vie perdue. Groupe de survivants chanceux qui a pu s'isoler derrière les remparts de la ville dès le début de la pandémie, le SUN n'a d'autres préoccupations que celle de donner à ses membres l'illusion que la vie est bel et bien comme avant, et coupés du monde extérieur, il est aisé pour les civils du SUN d'oublier à quoi ressemble la vie au-delà des murs - et aisé pour les hauts placés de leur faire oublier, aussi, des enjeux qui dépassent ces simples civils.
A l'ouest, cachés entre les rails d'un métro oublié, entre les arbres et dans les villes abandonnées, les Hunters pillent, saccagent, tuent et sabotent. Libres et désordonnés, les Hunters vivent au jour le jour, sans foi ni loi, profitent du chaos ambiant et n'ont qu'un seul but : faire ce qu'ils veulent, comme ils le veulent, et quand ils le veulent. Si la vie a décidé d'être une jungle pour les Hommes, les Hunters sont bien décidés à la dompter et la faire plier sous leurs pas.
Isolés sur une île, les Seraphites, secte religieuse encore endeuillée par l'assassinat de leur Prophétesse, macèrent leur vengeance et œuvrent pour la purification du monde et l'instauration d'un Ordre Nouveau, loin des vices de l'Ancien Monde, loin de ce qui a corrompu les Hommes. A l'indifférence des autres groupes, qui ne leur accordent que peu d'importance en raison de leur nombre bien inférieur et de leur faiblesse due à leur manque d'armement, les Seraphites ne répondent qu'une chose ; méfiez-vous de l'eau qui dort.
Dans l'ombre, les Fireflies, vestiges d'un groupe autrefois puissant dont le but était de se soulever contre ceux d'en haut et de trouver un vaccin afin de ramener le monde vers ce qu'il était autrefois, tentent de remettre sur pieds leur communauté, qui a volé en éclats peu après qu'ils aient réussi à faire disparaître la FEDRA du paysage de Snowbury. On les pense disparus, on les considère oubliés, pourtant les Lucioles sont bien là, à la vue de tous, cachés entre les rangs des WLF, parmi les civils du SUN, derrière la cruauté des Hunters et la foi des Seraphites.

Que vous portiez les armes au nom du WLF ou que vous suiviez les désirs de la Prophétesse, que vous lacériez les murs du symbole des Hunters ou que vous viviez une vie paisible chez les SUN, ou bien que vous ayez choisi la liberté des Tramps ou la discrétion des Lucioles, Snowbury vous ouvre les bras, pour le meilleur comme pour le pire.