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    Alcmène » Sympathy for the devil

    Artiome
    ArtiomeEnfant Terrible
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    Date d'inscription : 11/05/2022
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    Alcmène » Sympathy for the devil EmptyLun 23 Mai - 16:11
    the traitor dies
    in the end
    the traitor always dies


    Le port d'Haven est terrifiant lorsqu'on le regarde depuis l'orée de la forêt. Artiome a les pieds qui passent là où les branchages ne peuvent pas se briser sous ses pieds, il a l'œil qui s'attardent sur les détails autour de lui tandis qu'Anton renifle le sol, essaie de pister un potentiel lapin à ramener au bercail.
    Le soldat s'était rendu premièrement au port -mais les infectés grouillent en trop grand nombre et s'il avait pu en abattre quelques uns avec son vieux couteau émoussé par l'usure et le temps, il n'avait malheureusement pas pu faire plus que ça.
    De plus, il avait la sensation pénible d'avoir les yeux de quelqu'un sur l'épaule, cependant il n'avait pas voulu s'avancer trop vite, se mettre à chercher un fantôme entre les silhouettes sombres des arbres.

    Artiome avait préféré alors ignorer la situation, avait continué de s'éloigner du port en utilisant les vieux chemins escarpés, ceux qu'on n'emprunte plus par mesure de sécurité, là où les pentes sont trop raides, les rochers ne tiennent pas correctement lorsqu'on y appuie les pieds et apparemment, ça avait été une meilleure idée qu'emprunter le chemin par où les véhicules roulent.
    Anton aboie, Anton remue et il s'éloigne entre les arbustes -Artiome hurle son nom, l'appelle plusieurs fois tandis qu'il a la main accroché à une branche et le pied fermement encré sur un rocher. Putain de chien qu'il murmure, il se laisse tomber à terre, les talons qui heurtent le sol et voilà qu'il se met à parcourir les sentiers, essaie de pister l'animal par les traces qu'il aurait pu laisser sur le sol.

    Tout ce qu'Artiome remarque, ce qui lui frappe principalement aux yeux ce sont les semelles plus petites que les siennes ayant marqué le sol, celles qui ne dessinent pas les mêmes signes sur le sol et qui semblent s'éloigner -là où le cabot s'est dirigé en premier lieu.
    Artiome siffle doucement, assez pour que son compagnon l'entende et se mette à brailler comme s'il venait de trouver le Graal. Alors Artiome essaie d'être discret, de contourner l'endroit où il se trouve -il peut apercevoir la queue du chien droite comme un piquet les pattes fermement dans le sol, prêt à mordre si le russe le lui ordonnait.

    Cependant voilà, il remarque la chevelure blonde et si aux premiers abords il pensait voir Astrid, c'est une fille complètement différente qu'il aperçoit -l'arme toujours dans la main, le brun essaie de regarder autour de lui avant de redresser complètement l'échine, sourcils froncés et l'air sévère.
    Il est certain que c'est cette étrangère qui s'amuse à le suivre depuis plusieurs semaines maintenant -il n'avait jamais vraiment fait le rapprochement pourtant, en s'attardant sur les chaussures et la carrure légère qui savait se montrer discrète, ça lui paraissait un peu plus clair maintenant.

    Assis Anton. C'est toi qui me suis depuis des jours ? Le chien s'assoit langue pendue et air détendu tandis qu'Artiome lui, a l'air plus sur les nerfs, pas parce qu'il est en colère mais parce que le visage tranché le ramène à Haven et que si on surprend la fille ici, ça pourrait mal se terminer pour lui et pour elle. Alors il souffle du nez, passe une main sur son menton, se demande ce qu'il peut bien faire de la situation. Elle n'a l'air ni agressive ni même suffisamment robuste pour pouvoir le renverser ou abuser de sa force, avec le chien à ses pieds en plus de ça, ça lui offre une arme de dissuasion en plus. Tu ferais mieux de retourner sur ton île, tu risques de tomber sur des types moins sympas que moi à l'avenir..

    Artiome recule de quelques pas pour lui laisser l'espace nécessaire pour se redresser, les dents qui mordent les lèvres et le regard qui scrute son interlocutrice -qu'elle n'a pas l'air bien âgé, qu'elle n'a pas la tête de tueur de sa faction -qu'il se méfie pourtant. Que les plus ingénus sont parfois les plus terribles.
    Il voudrait le lui demander pourquoi tu me suis, c'est quoi ton problème ? mais ce serait posé une question d'idiot, ce serait alors demandé à Artiome pourquoi il perd son temps à abattre les rôdeurs près du port d'Haven.

    Ce n'est pas l'envie qui lui manque de la questionner sur un tas de truc -parce qu'il n'a jamais eu l'occasion de longtemps déblatérer avec un Séraphite, qu'ils finissent indéniablement derrière les barreaux du QG ou abattues derrière les vieux immeubles désaffectés. Il n'en sait rien, Artiome, de ce qu'il voudrait lui demander. Il reste planté là, le couteau qui sert d'allonge à sa main, qu'il n'hésitera pas à la glisser sous les points de la gorge si la jeune fille essaie de soulever autre chose que ses poings vides.

    a little kiwi


    Alcmène Wicked
    Alcmène Wicked
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    Date d'inscription : 18/04/2022

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    Groupe: Seraphites
    Poste : Apprentie prêtresse ; guérisseuse.
    Feat : Princesse Serenity (sailor moon)
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    Alcmène » Sympathy for the devil EmptyMer 25 Mai - 16:14
    Sign with the devil
    On lui avait soufflé par deux fois déjà, que c'était trop dangereux, et si Alcmène s'était un temps résigné, son regard se laissait irrépressiblement happer par la rive opposé. Inlassablement. Sans même les voir, elle devinait les infectés amassé tout prêt, bullant dans un grondement rauque des gerbes de sang. Proche, si proche du sanctuaire des Séraphites qu'un frisson d'effroi parcourait l'échine de l'adolescente à chaque fois qu'elle s'imaginait l'une de leur mains blafardes agripper cette terre sainte. Pour autant, quelque chose éveillait les pires instincts de l'enfant, des allés et venu qui lui faisait inlassablement courber l’échine, à mi chemin entre horreur et fureur. Une présence qui n'avait rien de l'allure tortueuse de ces créatures de l'enfer, non, mais qui s'incarnait aujourd'hui comme plus insidieuse encore.

    Le Wlf rodait, et ce simple constat révulsait l'héritière Wicked corps et âme. D'étranges murmures avait tôt fait de prêter à leur déplacement de sombre dessein ; une prévision d'attaque obsédait certain mais les éclaireurs n'avait rien fait pour chasser les rumeurs. Au contraire. Ils étaient les premiers à envisager une base situé dans les montagnes.
    Alors, droite comme un « i », tressant machinalement quelques une de ses mêches pour y accrocher des plumes, Alcmène veillait, le genoux tressautant au rythme de ses pensées et un pendentif de biche pincé entre les lèvres.
    Elle n'aimait pas ça, non, et s'était faufilé hors de l'île pendant toute une semaine avant de se faire prendre. Les cardinaux étaient furieux, et l'oeil de Maman ne la lâchait plus, pour autant c'était avec une fermeté qu'on ne lui connaissait pas qu'Alcmène avait abattu ses cartes une à une pour échapper au pire. Et, les iris plantés dans celle de Luther, elle lui avait argué qu'il était le premier à dire qu'on ne patrouillait pas assez. Qu'elle représentait les Séraphites, et que par conséquent, il n'était pas question de dormir sereinement en sachant des loups roder à leur porte. Il n'était pas question de laisser une autre tragédie emporter l'un des leurs. Mais voilà, la réponse avait été la même, odieuse, presque insultante ; Alcmène était si jeune.. Trop jeune.

    Pourtant, du haut de ses seize ans la Séraphite avait l'âme d'une conquérante et une pleine confiance en ses compétences. Elle avait passé la moitié de sa vie dans ce nouveau monde et s'était forgé un peu seule, sur l'horreur qui palpitait dehors. Elle n'était plus une enfant depuis qu'elle avait pleinement assumé les soins de Haven. Et son rôle d'apprentie prêtresse. Et la culture de plantes médicinale. Depuis qu'elle avait apprit à tirer à l'arc, ou qu'elle s'était mise en tête que si papa n'était plus là, alors c'est elle qui veillerait tout crocs dehors, sur maman. Pas qu'elle surestimait ses talents ou se prétendait intouchable -la brûlure glissant le long de sa gorge et dos en était la plus grande preuve- pour autant, elle savait qu'elle pouvait survivre quelques jours hors des rivages si rassurant d'Haven. Infecté ou pas. La seule chose qui la tenait encore en laisse, muselait des crocs prêt à mordre, était la silhouette maternelle qu'elle devinait derrière elle ; suffisamment inquiète pour étrangler ses sursauts les plus sauvages, là, à quelques mètres de l'océan.

    Alors elle s'était contenu du mieux qu'elle le pouvait Alcmène, avait vu les éclaireurs partir sans un regard pour elle, avait subit les "Va jouer, on s'occupe de tout" de certains adultes. Comme si elle était incapable de faire quoi que ce soit d'utile dans ce genre de situation. Et ça l'avait enragé plus encore, là, derrière son sourire forcé. L'égo était meurtri, mais s'il n'avait s'agit que d'une question d'orgueil, alors Alcmène aurait pu trouver le sommeil cette nuit là. Pourtant quelque chose d'autre piquait son imaginaire et plaquait inlassablement sur ses paupières la vision d'une autre femme agenouillé à la place d'Anne. Implorant entre quelques sanglots un peu de pitié. Une clémence que les WLF n'avait pas. Et ça lui avait donné la gerbe, Alcmène. Retourné les tripes tant et si bien qu'elle n'avait plus fermer l'oeil, les griffes agrippé à sa couette et l'esprit sur cette arme que son imaginaire s'acharnait à vouloir plaquer contre le crâne de sa tendre mère.
    Si l'adolescente savait pertinemment qu'elle était le plus précieux trésor sur lequelle veillait Yue Liang, peut-être cette dernière ne réalisait pas ô combien cela pouvait être réciproque. Ô combien sa petite tête blonde s'était juré d'abattre chacune des griffes venu se tendre vers sa mère toute ces nuits là où, assises sur le ponton d'Haven, elles avaient attendu le retour d'Achilles. Sans doute lui avait-elle déjà dit, avec ses mots d'enfant, qu'elle protégerais toujours sa douce maman, mais l'esprit avait aujourd'hui grandit et l'instinct de survie s'était enhardi. Sans doute trop.

    Alcmène » Sympathy for the devil E0a437934af28de11398129b31111260

    Alors elle était parti Alcmène. Une lueur fauve dans le regard et les rangers aux pieds. Elle avait préparé son sac sans un bruit, une discipline quasis militaire pendu à ses doigts diaphanes, pour autant, et sans doute un peu prise par les remords, elle avait fini par se promettre que si quelqu'un la stoppait, alors cela voulait dire que Celui qui veillait tout là haut avait d'autre projet pour elle. Qu'elle rentrerait, et oublierait toute cette affaire. Mais voilà, l'expérience des évasions nocturne et son allure de chat n'éveilla ni les chiens, ni les Hommes, tant et si bien que l'héritière de Yue Liang avait finit par les souffler, ces foutu mot ; "c'est le destin."
    Destin.
    Elle l'avait de nouveau soufflé lorsqu'elle entrevit de cette silhouette par delà les arbres, et que son regard céruléen s'aiguisa sur la lame qu'il pointait sur les infectés qu'elle, à pas de loup, évitait précautionneusement. Le russe, parce qu'elle le reconnaissait à l'accent qui piquait lorsqu'il rappelait son chien, n'était pas le premier membre des WLF qu'elle avait suivi, mais elle ignorait pourquoi c'était toujours vers lui que ses pas la dirigeait. Peut être parce qu'il avait un gros chien, que les chiens flairait les connards, et que si le chien paraissait si serein, c'était sans doute que lui était moins connards que les autres Wlf. Ou peut être parce qu'il se battait férocement et ouvrait un chemin facile à suivre pour les petits pas d'Alcmène. Un peu en retrait, loin du danger.
    Quelque part, sans doute avait elle été soufflé par ses compétences car c'était presque intuitivement qu'elle retraçait chacun de ses gestes, comme un lionceau qui apprenait à chasser en observant sa mère abattre une proie. Alors elle prenait des notes la séraphite, un peu honteuse, prétextant à sa propre indignation que c'était pour mieux l'abattre par la suite. Qu'il fallait observer l'ennemi pour mieux le surprendre. Mais voilà, si la Séraphite s'était jeter sur l'occasion de suivre un ennemi pour obtenir des informations concernant une base secrète, des indices sur ce qu'il foutait au moins là, Alcmène doutait de plus en plus qu'elle s'éloignait de la rive. Qu'elle crapahutait le long des chemins escarper sans pour autant parvenir à se convaincre de faire demi tour. Elle était trop loin pour faire demi tour, et si elle passait son temps à arguer que les Infectés, ça ne faisait pas peur, force était d'admettre qu'elle n'était plus aussi sereine qu'à son départ, à l'idée d'en affronter un toute seule.
    Alors elle reste là Alcmène, suspendu entre la peur de laisser le russe s'éloigner plus encore -et donc finir seule-, et celle de ne jamais retrouver le chemin du retour. Elle prend du retard sur la marche, hésite un peu, accélère un instant malgré sa cheville vacillante, et s'efforce de rester à contre vent comme de peur d'éveiller le flair du dénommé Anton. Du moins, jusqu'à cet instant fatidique où, la tête un peu en arrière, épuisée, mordu par le froid, la faim, et une fatigue naissante, Alcmène ne prêta attention ni aux brindilles, ni au vent. Et encore moins à son sac qui, flanchant mollement sur son épaule, avait finit par tomber.

    Tout se passa très vite, et jamais l'adrénaline ne la porta aussi loin dans sa course, mais le chien qui abattait les herbes haute derrière elle, les aboiements rauques et ses grondements sourd rétrécissait aisément la distance.  Trop pour qu'Alcmène puisse se convaincre qu'un coup de chance la sortirait de ce guêpier. Alors elle tente de raisonner le chien, l'appeler par son nom et se faire ferme, mais à croire que la fuite excite chacun de ses sens et finit par, irrépressiblement, acculer Alcmène contre les racines d'un arbre. "J'ai toujours préféré les chats de toute façon !" feule t'elle alors, un peu recroquevillé, la pupille attentive et les mains tendu, prête à enrayer la mâchoire du molosse qui lui faisait face. Du moins essayer.  Aussi, suspendu aux souffle rapide du canidé, l'adolescente ne remarqua pas toute de suite la silhouette qui sans un bruit la contournait. "Assis Anton" Ouais, c'est ça. Assis Anton. Pourquoi tu ne répondais que maintenant et pas aux vingts "stp assis" hurlé durant la course hein ? Tu venais de briser une belle amitié en devenir, Anton.
    Si le chien fut la priorité d'Alcmène durant de long instant, ses épaules s'étaient intuitivement tournés en direction du Russe, répondant à ses sourcils froncé par des sourcils qui se voulurent tout autant froncé. Quoi que soumit à des soubresauts un peu hésitant ; Elle ne parvenait pas à maintenir la pause.

    - " J'vois pas de quoi tu parles. Je .. Cueille des champignons." Si son visage se délia l'espace d'une seconde comme pour se laisser de trouver un mensonge, il se referma dans cette même moue de chaton renfrogné que précédemment. Les cheveux un peu défait par ces nuits passé à dormir à la sauvage, et ses pseudo peinture de guerre faite au charbon essuyé par le passage répété de ses manches. Alors il souffle du nez, le brun, et Alcmène fait de même, dans un mimétisme étonnant, pour autant elle se raidit brusquement lorsque la mains se lève et, si cette dernière ne s'abat pas brutalement sur la joue de la blonde, ce fut tout comme car le reflex de fuite voulu qu'Alcmène rentre la tête dans ses épaules et détourne soudainement le regard. Un peu paniqué, avouons le.

    Un œil s'ouvre, puis le second, mais la tension contenu dans son corps peine à s'évanouir tant son esprit demeure là, tenu en haleine, tentant désespérément de trouver des réponses cette fatale situations. "Tu ferais mieux de retourner sur ton île". Si la voix arracha un sursaut au épaules de l'enfant, celle ci demeura un instant là, un peu con, le regard remplit d'incompréhension. Et elle se sentait diablement stupide, à cet instant précis, à la merci d'un ennemi qui au final n'avait pas grand chose à faire d'elle. Un lionceau c'était minuscule et un peu con, quand bien même s'était apparenté au féroce lion. Et il la voyait comme tel. Un bébé lion. L'orgueil pique mais le silence est de mise. A dire vrai, Alcmène n'aurait pas su quoi dire, même si elle avait trouvé le courage de faire ravaler cet affront à un membre des Wlf. Le russe se recule, mais Alcmène ose a peine délier ses jambes devants elle, immobile. Elle ne comprend pas tout à fait ce qu'il se passe et, les pupilles accrochés à l'âme de son interlocuteur, elle le sonde inlassablement. Peut être attend t'il qu'elle s'éloigne pour lui tirer une balle dans la nuque ? Ca attaque par derrière, les loups. Alors, lorsqu'une nouvelle question tombe, Alcmène replie soigneusement ses jambes sous ses cuisses, et ramène doucement son sac à elle, comme pour ne pas à avoir à l'abandonner en cas de départ en trombe.

    -"T'es ma biche." Siffla t'elle avec une telle aisance que cela sembla la surprendre la première. Pour autant, craignant de paraître stupide, et quoi qu'un peu paniqué, la blonde s'empressa de continuer, tentant de se convaincre qu'elle pouvait prendre l'ascendant sur l'interrogatoire. "Je sais que vous avez une base pas loin. Sinon pourquoi tu t'acharnerais à nettoyer des environs qui, au passage, nous appartiennes à nous et pas à vous. Donc soit t'as une base braqué sur Haven, et t'envisage de nous égorger dans notre sommeil -ce qui est, en plus d'être lâche, vraiment pas cool-, soit tu es complètement cinglé. Et c'est un peu triste parce que t'as pas l'air vieux. Donc, je te piste pour trouver la base, ça paraît clair. Pister, biche. T'es ma biche quoi."

    Elle fronce de nouveau les sourcils, la jeune Alcmène, et souffle du nez pour montrer à quel point elle est remonté. Pour autant, c'est assez rapidement qu'elle ramène ses mains à sa gorge pour délier la myriade de collier qui y trône fièrement, comme pour éviter d'avoir à croiser le couteau pointé sur elle ou soutenir le regard braqué sur elle. Elle n'est soudainement plus aussi courageuse, la futur chef des Séraphites, et ose après de longue minutes quelques mots. Si tu me tue, tu.. Vas ramener mon cadavre jusqu'à la rive hein ?  Ma mère serait dévasté si elle ne me revoyait pas revenir... J'lui ai pas dit que je partais. Et elle doit être folle d'inquiétude. Les mots restent en suspension là, sous la couronne que forme les branches au dessus de ses ondulations d'or. Hésitants, un peu craintif, piquait par les larmes qu'elle sent se former au coin de ses yeux. Pour autant l'adolescente finit par se ressaisir soudainement, comme si l'instinct de survie se démenait follement contre le désespoir. Dans le cas contraire je viendrait de hanter et tu ne fermeras plus l'oeil. Ca plus le fait que ma mère va te péter la gueule. A toi, le rat qui te sert de chef, et à tout le monde. Et kidnapper Anton.
    agora