AccueilAccueil  
  • CalendrierCalendrier  
  • Dernières imagesDernières images  
  • FAQFAQ  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • GroupesGroupes  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • -39%
    Le deal à ne pas rater :
    Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
    399 € 649 €
    Voir le deal

    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome

    Rohan Johnson
    Rohan Johnson
    Messages : 25
    Dollars : 39
    Date d'inscription : 18/04/2022
    Age : 23
    Localisation : East Heaven

    Feuille de personnage
    Inventaire: Déo + briquet
    Groupe: SUN
    Poste : Secrétaire - hôpital
    Feat : Lance McClain - Voltron
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome EmptyVen 20 Mai - 21:33
    J’veux pas pourrir sur le banc
    J'remonte le score après la mi-temps


    Le culot est de mise. Ca grogne sec à l’arrière. Il distribue des billets à la façon du petit poucet. Un pas, une liasse et ça avance mieux qu’un attelage de traîneau. Les cabots calment leur appétits dégueulasses. L’oseille fait tourner le monde. Rohan chantonne une mélodie guerrière. Elle se joue sur un piano, dans une fanfare et même à la guerre. Il a pris une douche glaciale pour faire saillir les biceps. Il faut que la charpente brille avant l’entraînement. L’intimidation, c’est la moitié de la victoire. Il l’a lu et ça lui plaît de le répéter aux grognasses de l’accueil hospitalier en limant ses ongles vernis.

    Il a payé grassement. Il veut le supplément cirage de pompe et pas le dernier des pétochards. Officiellement, le fils Johnson a réclamé un maître d’arme. Il a pris bon soin d’ajouter qu’il le voulait féroce comme un ours, vicieux comme une vipère et plus loyal qu’un golden. Rohan, une grosse bête farouche, c’est ce qu’il a en tête. Il s’est même préparé mentalement à supporter l’odeur étouffante du musc. Pas un vieux croulant par pitié. L’odeur des maisons de retraite lui a toujours filé de l’urticaire. Il mâchonne la pâte de gomme à la fraise. Fait des bulles qu’il éclate, patienter c’est irritant. Les pieds campés dans l’herbe fraîche, le minot bombe le torse.

    Le prince ne saurait reculer. Il a même apporté une cravache pour mater la bestiole. Il s’ennuie alors il martyrise les papillons chamarrés qui gesticulent avec insouciance entre les pâquerettes. Ca siffle et ça s’écrase par terre. Ces bien jolies les parures mais ça tombe comme les mouches. Rohan n’a pas peur d’y laisser la peau. En fait si, complètement, mais plutôt passer sous un train que de se l'avouer. Les précieux écus qu’il a cédé sont une laisse plus solide que n’importe quelle chaîne. Les trois bouffons en retrait feront office de garantie si son caprice est trop sauvage.

    Un type se pointe, le genre armoire à glace, le genre je tape une fois et la chirurgie esthétique c’est dérisoire. Un canon de compétition avec la gueule patibulaire, c’est presque trop. Rohan ne se réjouit pas. Il croise les bras pour élargir ses épaules. Cinq ou six centimètre c'est toujours ça de gagner pour son ego. Le fils Johnson crache son chewing-gum à ses pieds, les yeux plissés. Ce veut dire quoi ça. Ils lui ont ramené un tas de muscles pour se foutre de lui. Ses yeux céruléens glissent sur la silhouette, tout en angles et en roulis.

    _C’est ça mon coach ? Il a un cerveau au moins ? Je veux parler à l’accueil, j’ai déjà des réclamations.


    Plutôt crever la gueule ouverte que d’admettre que ça le complexe par avance de se mesure au gars baraqué en face de lui. Déjà qu’il sacrifie son temps précieux pour faire avancer ses desseins de conspiration, il ne faudrait pas forcer en lui imposant une humiliation devant les types à sa solde.




    Artiome
    ArtiomeEnfant Terrible
    Messages : 11
    Dollars : 125
    Date d'inscription : 11/05/2022
    Localisation : Milton

    Feuille de personnage
    Inventaire:
    Groupe:
    Poste :
    Feat :
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome EmptySam 21 Mai - 5:13
    sing for
    the damage we've done
    and the worst things that we'll do


    On a glissé à son oreille que le fils du maire voulait un type compétent pour l'entraîner au maniement des armes à feu et blanches, Artiome a haussé un sourcil, râlé que pourquoi c'est à moi qu'on file le boulot, Rory ne fait rien, il pourrait s'en charger, il y a Alicia aussi, non ? mais personne n'a daigné lui répondre, les ordres venaient des commandants au dessus et Artiome lui, il a simplement accepté sans en demander plus que nécessaire.
    Il a le pas lourd lorsqu'il va s'extirpe de la salle des armes, qu'il arrange le veston sur ses épaules et le cargo sur ses jambes, il écoute ses collègues piailler et lui chanter qu'il ne va pas passer du bon temps, que le fils du maire est un vrai emmerdeur, que même pour les meilleurs pots de vin ici, personne n'a envie de se le farcir, seulement voilà, Rohan Johnson a insisté auprès des soldats, il veut un entraînement et ce qu'il réclame, il doit l'obtenir.
    Le russe n'a pas voulu faire de vagues, il n'a rien dit, a passé le chemin silencieusement avec ses collègues jusqu'à arriver au terrain d'entraînement, entre les rameaux des arbres, là où la terre est fraîchement battue, là où l'herbe ne dépasse pas et où les armes s'alignent pour qu'on puisse décider avec quoi aujourd'hui, on allait s'entrainer.

    Il y a les singes qui se maintiennent à côté d'un type plus petit que lui, plus fin, au teint plus hâlé que le sien et à la gueule plus tyrannique que tous les tyrans qu'il a connu dans l'armée.
    Les muscles craquent lorsqu'il bouge les épaules Artiome, il dépose le canon contre le capot de la voiture et relève les mirettes sur le type qui demande un change.
    Les jolis garçons a la gueule trop ouverte, Artiome il en fait son quatre heure, alors que le petit Johnson se plaigne et insinue qu'en dehors de son physique assez costaud il n'a rien, ça fait sourire Artiome et rire les camarades à l'arrière, ils déposent une main compatissante sur son épaule et s'éloigne pour faire les tours de garde.
    Grand Artiome s'approche et pose une main sur l'arrière du véhicule, serre doucement, le regarde de haut. Il a l'avantage en tout point, Artiome. Ici, la milice du garçon n'aura aucun effet, s'il veut lui en coller une dans les dents ils ne devront que regarder, c'est le jeu, de vouloir être plus costaud.

    Ne t'en fais pas pour ça, si t'as des réclamations, tu me les fais. Par contre pour chaque jérémiades c'est cinquante pompes. Tu t'es échauffé avant de venir ? Ou tu t'es pomponné pour être le plus mignon sur la piste ?

    Artiome esquisse un sourire en coin et recule, frappe sa paume contre la voiture et s'approche des armes en lui faisant signe de le suivre -Rohan emmerdeur Johnson n'est pas le premier à être aussi casse-pied ici, seulement c'est probablement le premier à avoir autant d'importance et si le russe s'amuse des libertés qu'il entreprend, il sait que dans la journée, on viendra lui tirer les oreilles parce que l'histoire ce sera effriter, que le pauvre petit bourgeois n'aura pas supporter qu'on lui hurle de se bouger le cul, d'arrêter d'être une putain de larve, de se foutre du vernis sur les doigts pour être plus joli.

    Mais ça n'arrête pas le grand gaillard qui attrape en premier lieu un petit flingue, un truc qu'on utilise pour les entraînements -s'il se débrouille bien avec les dagues, il est indéniable qu'Artiome est un tireur des plus doués dans le campement, ça compense probablement les lacunes sur l'arbalète et le tir de couteaux.
    Il aimerait lui proposer de porter un petit casque pour amoindrir le bruit intense des balles qui risqueraient de taper un peu trop fort dans les tympans, mais ils n'ont pas le luxe d'en avoir ici et c'est dans l'air qu'on laisse les brouhahas s'éteindre.
    Il s'approche, s'apprête à lui donner le pistolet puis le soulève en l'air avant qu'il ne l'attrape, les yeux dans les siens -ils dévient un instant pour observer sa milice qui se tient à une dizaine de mètres de lui, marmonne pour ne se faire entendre que du brun.

    Essaie pas de me la foutre à l'envers, t'as pigé ? Je suis là pour t'apprendre à tirer et à tenir correctement un glaive, si t'essaies de foutre la merde, j'en ai rien à foutre que tes singes soient là, je t'envoie six pieds sous terre et je dirais que c'est un clébard qui t'as molesté. Artiome abaisse le canon pour le lui tendre un grand sourire satisfait aux lèvres. Artiome il est loyal jusqu'à la moelle et si le petit Rohan fait correctement le travail, lui en fera de même. Va récupérer les balles et montre-moi comment tu fous les balles dans le chargeur.

    Déjà épuisé de se coltiner le petit SUN, Artiome soulève les yeux au ciel lorsqu'il se fourre derrière son élève pour l'obliger à avancer jusqu'au stand plus loin.
    Rohan n'a pas encore pipé mot qu'il peut sentir l'aigreur et le venin du personnage.
    a little kiwi


    Rohan Johnson
    Rohan Johnson
    Messages : 25
    Dollars : 39
    Date d'inscription : 18/04/2022
    Age : 23
    Localisation : East Heaven

    Feuille de personnage
    Inventaire: Déo + briquet
    Groupe: SUN
    Poste : Secrétaire - hôpital
    Feat : Lance McClain - Voltron
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome EmptySam 21 Mai - 12:05
    J’veux pas pourrir sur le banc
    J'remonte le score après la mi-temps


    Ca a l’air de le faire marrer. Il est débonnaire la carcasse contre la carlingue. Forcément, quand on peut pousser un semi-remorque, on déborde de confiance. C’est écœurant. Rohan le scrute. Son attention est redoublée. Le garçon, il n’aime pas ça qu’on le prenne de haut. Surtout quand il a payé pour qu’on s’agenouille. Les iris intelligents cherche les aspérités sous l’armure, les secrets sous l’impératif qui claque. Rien. Le rictus germe sur ses lippes. Ca déforme tous ses traits d’un sourire mauvais. Après tout, Rohan n’en est pas à son coup d’essai pour ridiculiser même le plus prétentieux des conseillers.

    Le fils Johnson est beau. Il le murmure à son miroir tous les matins. Il graisse la peau avec de l’huile pour être satiné aux premiers rayon de miel. Même la brute épaisse est au courant. Son minois de joli cœur ce n’est pas pour ravir le sien. C’est pour faire pâlir d’envie ses colonels balafrés dont les maîtresses ferment les yeux pour esquiver leur affreux faciès dans l’intimité.

    _Déjà quand on n’est pas trop con on commence par donner son prénom avant de distribuer des ordres. Le bruit mat contre la ferraille aiguise l’attention du prince. Les pions ça s’alignent doucement. Il a besoin d’en savoir plus, de gagner à minima sa cordialité s’il veut crever le furoncle de son passé. Rohan sait bien que pour lui servir de clébard, sa situation n’est pas au beau fixe, au mec qu’ils lui ont collé. Le métisse s’avance tend sa main précieuse. Les doigts graciles c’est pour la musique. La manucure c’est juste pour la frime. Rohan, mais tu le sais déjà. Il tourne le menton vers la clique à sa botte. Eux c’est Cerbère, trois têtes, un seul cerveau. J’ai la tête d’un connard qui fait des tours de terrain et donne la patte ? C’est ton job ça, l’oublie pas trop quand même.


    Rohan ausculte le pistolet. Son expression s’envenime de sarcasme. Il voulait un bazooka Rohan. Il voulait faire péter les cibles comme un gros dur. Ca fait longtemps que ça ne l’amuse plus de jouer à viser les yeux des domestiques avec ses flingues à billes. Il a passé l’âge. Artiome se croit apparemment dans un de ses manèges à la con où il faut crier ze parti au début pour faire passer le malaise. Le regard noir, Rohan garde les mains l’air, mime un étirement pour pas passer pour un blaireau. Il prend soin de faire ressortir les pectoraux. La fonte, ce n’est pas pour rien qu’il la soulève. Avec un sourire chargé de condescendance, il hausse les sourcils avec mépris et s’empare de l’arme. Rohan est intouchable. Il le sait. C’est bien pour ça qu’il ne paye pas en une seule fois, pour que ça se tienne droit jusqu’à qu’il obtienne ce qu’il désire.

    _Je crois qu’on est parti du mauvais pied tous les deux. Le son de sa voix exagère encore l’hypocrisie de cette déclaration. Rohan cale son pouce et son index pour siffler fort. Les trois types en retrait se redressent comme un homme. Ca le fait marrer à chaque fois. Ils ont mis deux semaines à retenir le tour mais l’effet est poilant. Cerbère va chercher des balles. Confond pas avec celles du tennis. Hein.

    La manœuvre est calculée. Dix mètres c’est un peu trop pour réagir en cas de problème. Deux d’entre eux se postent à ses côtés, visages fermés. L’humiliation ne donne pas envie de causer. Seulement faut payer les factures et puis, quel luxe, la petite dernière va pouvoir enfiler une nouvelle robe cet été. Rohan, quel bon samaritain, c’est l’évidence finalement. Le troisième revient les munitions tendues vers le fils Johnson.

    Rohan ne lâche pas l’autre du regard. Les animaux dans son genre sont imprévisibles. Il ne voudrait pas écorcher la perfection de sa gueule à cause d’un coup de sang. Il enfonce les cartouches dans le chargeur, tasse avec le plat de la main. Les muscles gainés pour imiter les postures de la télé, Rohan met en joue l’orée du stade, défait le cran de sureté. Il aurait bien pointer l’arme sur Artiome. Seulement à cette distance, le sang l’éclabousserait et il ne sait pas pomponner pour être crasseux avant que ça commence.

    _Youhou super. Ah vraiment, un pro, ça va changer ma vie de savoir faire ça. T’as pas une mitraillette plus tôt ? ou un lance rocket ? Rohan n’en démord pas. Cette arme elle est pourrie. Elle est pas digne de sa classe. Il est venu pour massacrer du petit bois, préparer son coup d’Etat chez le SUN. Tu veux que je vise quoi en fait ? Les papillons ? Nan parce qu’un déodorant et mon briquet, j’te jure je fais plus de dégâts.

    Rohan est déjà d’humeur exécrable. La leçon est pourrie. Night au moins, elle, elle l’aurait challengé sur l’escalade et puis il aurait pu insulté ses parents morts tout son soul.




    Artiome
    ArtiomeEnfant Terrible
    Messages : 11
    Dollars : 125
    Date d'inscription : 11/05/2022
    Localisation : Milton

    Feuille de personnage
    Inventaire:
    Groupe:
    Poste :
    Feat :
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome EmptySam 21 Mai - 23:02
    sing for
    the damage we've done
    and the worst things that we'll do

    Rohan il a l'attitude des types dont on serre le cou entre les doigts jusqu'à que la tête s'en décroche, qu'on laisse gire au sol pour que les chiens se délectent des restes encore tièdes.  
    Rohan il a la gueule belliqueuse et l'attitude désinvolte et Artiome, ça lui plaît presque, autant de hargne. Presque. Parce que le Johnson prend des libertés qui ne lui plaît guère -pourtant ça fait marrer Artiome, ça lui fait hausser le sourcil et lécher la lèvre, renifler et ravaler la salive bruyamment pour pouvoir parler distinctement avec son accent qu'on peut entendre à des kilomètres.
    Artiome il observe les gargouilles qui empiètent sur son terrain, il abaisse le regard vers Rohan.

    T'as raison. Je pense que t'as pas pigé qu'ici c'est pas toi qui feras la loi. Tes loubards ils restent derrière, ils surveillent de là où ils sont et toi, la prochaine fois tu vas chercher les balles comme un grand garçon que tu es. Artiome rigole, plus par l'attitude terrifiante d'un gamin pareil que par réelle envie. Il en serait presque découragé, de le voir tenir le flingue de cette manière, le recul prêt à lui exploser les mandibules. Artiome est déjà dépassé par la situation -il voit ses collègues plus loin se marrer tandis que le brunet à son corps à corps geint de l'arme qu'on lui prête. Il est quasiment certain que le merdeux ne sait même pas tenir un couteau, alors une mitraillette. Quand on fait du vélo on apprend avec les petites roues, toi c'est pareil. T'es même pas foutu de tenir correctement le flingue et tu voudrais commencer avec un lance-roquette qui pèse plus lourd que toi ?

    Artiome râle, souffle fort pour lui montrer à quel point il est vraiment idiot, pour le coup. Cependant voilà, Artiome oblige il approche, lui attrape les mains et l'emmène vers les cibles qui se situent à une vingtaine de mètres d'eux. Ils commenceront par celles qui ne bougent pas puis les mouvantes, et il  a hâte d'y être, il faut le dire.
    Les prédateurs à l'arrière sont toujours là, ils surveillent et Artiome arrange les phalanges sur le poing, les deux mains qui doivent maintenir le pistolet.

    Au fait, si t'as l'idée de vouloir me tirer dessus ou sur n'importe quoi de vivant, ce sont des balles à blanc. Tu me montres déjà ce dont t'es capable ? Peut-être que je serais finalement ton élève. Artiome se marre et lui tape l'épaule dans un geste amicale, se fourre sur le côté les bras croisés contre le torse et l'observe dans sa posture, comment il tient le pistolet, la façon dont il va positionner les épaules et les jambes. C'est Artiome, au fait mon joli.

    Il ne peut s'empêcher de vouloir lui taper sur le système, parce que c'est facile, qu'il sait qu'il va lui rendre la matinée impossible -alors Artiome essaie de décompresser à sa manière pour ne pas finir par lui tordre la nuque.
    Le russe souffle  doucement puis regarde cette fois-ci les cerbères à l'arrière -il comprend comment on peut se laisser aussi facilement avoir sous le coude, ce serait se mentir s'il disait que lui, était différent de ces soldats là.
    Artiome il est loyal et fidèle comme un clebs, qu'on aurait beau l'enchaîner à un arbre en lui promettant de revenir, il attendrait patiemment. C'est probablement pour ça qu'on l'a fourré avec Rohan, parce qu'il pourrait le gérer, se laisser domestiquer comme le petit Johnson le désire.
    a little kiwi


    Rohan Johnson
    Rohan Johnson
    Messages : 25
    Dollars : 39
    Date d'inscription : 18/04/2022
    Age : 23
    Localisation : East Heaven

    Feuille de personnage
    Inventaire: Déo + briquet
    Groupe: SUN
    Poste : Secrétaire - hôpital
    Feat : Lance McClain - Voltron
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome EmptyDim 22 Mai - 10:19
    J’veux pas pourrir sur le banc
    J'remonte le score après la mi-temps


    Le coach est un étranger. Produit issu de l’exportation, son accent ne laisse planer aucun doute. Un Russkov. Rohan inspire plus fort les effluves dans son nez en trompette. Pas de relents de vodka. Dommage. Les soulards sont des proies faciles, toujours rongés une culpabilité jamais éteinte. Les mirettes céruléennes épient les faits et gestes de la montagne. Il produit tout un tas de sons gutturaux dégueulasses et un sourire traîne sur ses lèvres charnues, gage de flegme. Le moindre faux pas de sa part et le métisse rétablit l’équilibre des forces par l’humiliation. Les caïds qui lui tiennent lieu de gardes du corps vont pas s’éloigner. Ils sont l'assurance physique que tout va se passer exactement selon son bon vouloir. Le rappel que les princes ne confient pas l'issu de leur sort au hasard.

    _Ils sont très bien là où ils sont. Désolé de te le dire mais ta gueule c’est pas un enchantement. Je prends pas pour argent comptant la parole d'un type qui me menace de mort. Le fils Johnson se pince le nez. Il shlingue ce type. Ca va abîmer son odorat sensible s’il continue de se tenir aussi prêt. Les yeux roulent dans leur orbite avec dédain. C’est bon ça va. Arrête de me prendre pour un con. Je le tiens à l’américaine le flingue. On a gagné la guerre froide, tu devrais peut-être te remettre en question.

    L’armoire à glace le fait marcher. Avec ses mains calleuses, il déforme la prise et imperceptiblement change les appuis. Rohan ferme sa gueule. Il a envie de se laver les mains pour faire passer le contact de celles de l’autre. La posture est meilleure. Le reconnaître lui arracherait la langue. Il garde le regard circonspect. Il va pas lui jeter des fleurs parce qu’il fait bien son travail. L’arme est toujours naze. Le fils de l’ex-maire s’absorbe dans la contemplation des cibles. Les anneaux colorés départagent cinq zones. Rohan il connaît les rudiments du tir à feux. Il a appris dans les cachots alors que l’apocalypse battait son plan. La rigueur et la précision se sont émoussées à force de vivre comme un coq en pâte parmi les SUN.

    _Quelle surprise. La confiance règne. Rohan hausse les épaules. Il plonge le regard dans le viseur. La respiration c’est pour ne pas trembler. L’imagination c’est pour mieux visualiser le gratin de la mairie à l’horizon. La claque résonne entre ses omoplates et fait dégouliner une grimace sur ses traits. Il lance un regard assassin à Artiome. Calme-toi sur les familiarités le Russkov. Je suis pas sûr que t’es jamais été à jour dans tes vaccins. Imaginer les merdes que tu te trimballes ça me donne envie de m’enfoncer deux doigts dans la glotte.

    Rohan crache avec mépris. Il raffermit ses doigts sur le pistolet. Tir. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Vide le chargeur. La caboche bourdonne. L’acouphène qui siffle dans ses tympans est lancinant. Il serre la mâchoire à en avoir mal. La vibration des coups de feu le parcourt et sa musculature encaisse le recul douloureusement. Les iris bleues s’agrandissent pour distinguer le résultat. Il n’a pas touché le centre. Il n’est pas sorti de la cible non plus. C’est à moitié de la merde. Rohan vise l’excellence. Il veut que même le WLF se sente merdique à côté de lui. Le garçon veut une balle par tête de conseillers, un chargeur pour lea remplacant.e de son géniteur.

    Il tourne ses épaules en direction d’Artiome. Les lippes s’étirent placidement. Le brun balance l’arme à ses pieds et souffle fort le trop plein d’irritation.

    _Je recommence. File moi des munitions. L’impératif, c’est pour se faire obéir. Être un enfoiré, c’est juste pour la provoc. Rohan dévisage le brun baraqué encore une fois. Il est beau. Il est obéissant. La pioche ne serait pas si mauvaise si Rohan n’était pas excédé par sa simple existence. Et au lieu de lambiner, tire avec moi. Si t’es pas une brêle aux techniques dépassées, je devrai retenir un ou deux trucs.

    Artiome il a pas l'air d'être un branque. Il est même plutôt utile. Rohan, avec toute la verve méchante qui coule au coin du bec, il veut s’approprier cet atout. L’utiliser à la moelle, le dépasser et le foutre en l’air avec les pistolet à eau qu’il lui aura filé lors de ce  premier entraînement.





    Artiome
    ArtiomeEnfant Terrible
    Messages : 11
    Dollars : 125
    Date d'inscription : 11/05/2022
    Localisation : Milton

    Feuille de personnage
    Inventaire:
    Groupe:
    Poste :
    Feat :
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome EmptyLun 23 Mai - 15:08
    sing for
    the damage we've done
    and the worst things that we'll do


    Artiome ne se laisse pas fusiller par les remarques acerbes du garçon -parce que s'il était si bon que ça, il ne serait pas ici à brailler qu'il est si bon et si parfait, ça non. Alors Artiome soulève les épaules et lève les yeux au ciel comme on le ferait à un gamin qui ne cesse de faire des caprices, il pince le nez et renifle tout en lui jetant un bref regard.
    Et c'est clairement pas avec des types dans son genre qu'ils l'ont gagné, cette guerre, mais Artiome retiendra les aboiements perfides, les bras correctement appuyés contre son propre torse et il ne cesse d'observer la posture du type qu'il trouve affligeante.
    Apparemment il n'apprécie pas non plus qu'on le tripote, le marmot. Il n'a fait que remettre ses doigts correctement pour être sûr d'avoir une meilleure prise sur l'arme, une meilleure vue sur les cibles et surtout qu'il puisse se vanter d'avoir fait quelque chose correctement. Mais même ça, ça lui semble hors d'atteinte au fils pourri gâté.

    Sa patience est mise à rude épreuve, Artiome ne fait que le fixer l'air médisant, hoche la tête comme pour acquiescer avec lui -Artiome a vécu la majorité de sa vie aux États-Unis, mais rétorquer c'est lui donner raison, alors il laisse les abcès rouler au fond de la gorge, lui fait signe de la fermer et de se concentrer sur la cible à l'aide de ses doigts, que ce n'est pas en blablatant qu'il va toucher l'une d'elle.

    Les balles n'effleurent pas les cibles, pas une seule et si Artiome avait voulu sourire, le comportement du garçon commence sévèrement à lui taper sur le système. L'arme s'écrase à ses pieds, les yeux du plus grand se baissent mais il ne bouge pas d'un pouce, regarde son élève qui réclame qu'on remplisse l'arme.

    Fais-le toi même, t'es ici pour apprendre, si t'es pas capable de remplir le chargeur de ton arme tu vas faire comment dehors ? Tu vas attendre qu'un de tes chiens à trois têtes se jettent sur toi pour t'aider à le remplir ? Artiome extirpe de son pantalon, calé entre la peau et le tissu un petit magnum, soulève l'épaule et vise dans le mile dans chacune des cibles sans avoir le corps droit, sans tenir fermement l'arme à deux mains. Va falloir que t'arrêtes de jouer le gamin pourri gâté ici. C'est donnant-donnant, alors tu ramasses ton flingue, tu fais ce que je te dis et tu verras que t'auras de quoi impressionner les idiots de la Milice.

    L'échine se tord et entre ses mains, Artiome lui rend l'arme en sifflant, lui fait signe d'aller les chercher lui-même, les balles, qu'il ne le fera certainement pas pour lui.
    Il n'a pas envie que Rohan soit un assisté, il se comporte comme-ci et à la longue, ça va probablement plus le desservir que le servir. Alors autant l'habituer maintenant, ce n'est ni le salon de thé ni le salon de maquillage, il doit apprendre à salir lui-même ses belles mains pour la cause, que sans ça, il n'a qu'à rester entre ses draps qui sentent la lavande.

    Si t'es pas trop mauvais j'te ferais peut-être essayer une mitraillette.
    a little kiwi


    Rohan Johnson
    Rohan Johnson
    Messages : 25
    Dollars : 39
    Date d'inscription : 18/04/2022
    Age : 23
    Localisation : East Heaven

    Feuille de personnage
    Inventaire: Déo + briquet
    Groupe: SUN
    Poste : Secrétaire - hôpital
    Feat : Lance McClain - Voltron
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome EmptyVen 27 Mai - 18:30
    J’veux pas pourrir sur le banc
    J'remonte le score après la mi-temps


    Rohan carre les épaules et sa mâchoire se serre de frustration. Il a besoin de progresser vite. Il a déjà un certain nombre d’idées pour mettre en application ses futures compétences. Il commencera par les gueux dont l’odeur pestilentielle lui chatouille son nez aquilin depuis le balcon du manoir. Les Garibaldi sont une bonne idée pour se faire la main au meurtre et éliminer la pollution sonore de leur accent. Ô bien sûr, il n’oublie pas son coup d’État mais là il faut qu’il travaille la mise en scène. Le Narcisse est un peu scénariste à ses heures perdues.

    Rohan hausse les sourcils avec dédain. Le bleu céruléen ressort avec encore plus de fausseté. Le Russkov est bien sûr de lui avec ses sermons. Le fils Johnson n’a jamais eu l’intention d’être sur la ligne de front. Ses plans de conquête comprennent bien l’extermination méticuleuse d’individu de chair et d’os. Les politiques planqués de la citadelle à mort et il bâillonnera la révolte. Il s’imposera en leader légitime. Sur l’échiquier magique de ses ambitions, il manque la loyauté indéfectible du WLF et quelques taupes disséminées dans les autres factions. Il aurait pu s’y mettre plus tôt Rohan. Seulement, ça prend du temps et ça demande des efforts. Martyriser gratuitement en se préoccupant juste de sa beauté dans la fleur d’âge est une forme de satisfaction plus accessible.

    Artiome tire fort et clair, l’air débonnaire et Rohan ne roule pas les mirettes. Il observe avec attention. Il cartographie dans sa mémoire le regard et l’enroulement de la main sur le magnum. Il veut faire pareil. La même décontraction, une seule paume, l’air aussi intéressé que s’il s’agissait de sa première cuillère d’argent dans le bec. Ca lui arracherait la gueule au prince de le dire. La classe. Il hausse les épaules avec désinvolture. L’échine se délasse pour récupérer l’arme tendue avec un rictus malveillant.

    _J’te donne déjà mon fric. Tu veux quoi de plus joli cœur ? Mes applaudissements ? Il récupère les balles et chargent l’arme en sifflant contenté. Le Russkov va bel et bien lui servir à quelque chose. Le métisse a même l’impression d’avoir mis la main sur un jouet précieux. Il compte bien ponctionner jusqu’à la dernière goutte de ses talents avant de le foutre à la benne. Une mitraillette ? Rohan élargit un sourire carnassier. Tu vois quand tu veux t’es presque aimable le Russkov.

    Le métisse s’aligne à nouveau. Il inspire lentement. Son cerveau compile les images, les segmentent et les superposent à ses anciennes leçons. La perspective de tirer avec une arme digne de ce nom le motive à faire appel à toutes ses ressources. Il campe la jambe d’appui pour encaisser le recul. Il détend l’arme à deux mains. Le premier jet lui a confirmé qu'il avait besoin de ses deux épaules pour supporter la détonation. Il ne plisse pas l’œil, garde une certaine distance entre son champ de vision et la périphérie de l’arme. La ligne de mire est meilleure, le petit gabarit du flingue ne nécessite pas autant de proximité que les films veulent le faire croire.

    Un. Il tire. Mille. Il déporte les pieds à droite pour être en face du second panneau.
    Deux. Il appuie la gâchette. Deuxième anneau. La mâchoire crispée, il répète l’opération jusqu’au bout de rangée. Quatre sur sept.

    Le prince, dentition éblouissante, approche le pas conquérant. Tout fait d’arme mérité récompense. Il n’est pas satisfait Rohan mais il veut qu’Artiome le soit, lui file cette foutue mitraillette qu’il démonte les pancartes de bois en confettis.

    _Je crois qu’on y est le Russkov. Aboule la mitraillette maintenant. Rohan lui fout le pistolet dans les mains fermement. L’insolence sur le bout de la langue. Si je suis l’élève le plus brillant que tu rencontres tu peux le dire. J’ai l’habitude. Y a pas de gêne à avoir.






    Contenu sponsorisé
    Profil LB
    Comme le destin d'un missile ϟ Artiome Empty